29 Mar
2024
Prix Victor Hugo
Nos élèves ont brillamment représenté l’établissement grâce à leur participation à la 6ème édition du Prix Victor Hugo. Liah.J, Carla.R, Chiara.L, Adélaïde.P et Victor.M ont été lauréats de ce concours. Ils ont été invités à une cérémonie à la Résidence de France ce mercredi 27 mars pour recevoir leur prix.
Ce concours de production littéraire, organisé dans le cadre du Mois de la Francophonie, a pour objectif principal de faire travailler, lycéens et étudiants, sur la langue française en dehors de leur cadre scolaire, de favoriser l’appropriation des mots, de les faire réfléchir aux valeurs de la Francophonie…
Chaque année, les participants ont la consigne d’utiliser les dix mots de l’opération « Dis-moi dix mots » initiée par les ministères français de la Culture et de l’Éducation Nationale. Pour cette édition 2024, les Jeux olympiques étaient à l’honneur. Les élèves ont dû intégrer à leur création les mots : adrénaline ; aller aux oranges ; champion; collectif ; échappée ; faux départ; hors-jeu ; prouesse ; mental ; s’encorder.
Cinq lycéens de Vauban faisaient partie des dix-huit lauréats. Liah.J, élève en Seconde B s’est particulièrement démarquée et a eu la chance de lire son texte lors de la cérémonie devant, ses proches, la cheffe d’établissement Madame Poupart-Lafarge, Madame l’Ambassadrice de France, Claire Lignieres-Counathe, le Directeur de l’Institut français du Luxembourg, Maxime Dafri, les co-présidents du jury, Jean Portante et Ian de Toffoli, et les mécènes de ce Prix.
Découvrez ci-dessous quelques lignes des textes de nos élèves.
Chère Martha,
Je t’écris en ce jour sombre, en ce jour vide de pensées et d’actes, je t’écris dans la tristesse et le désespoir. Nous sommes le 6 septembre 1972. Jour enseveli de sang et de trauma. Nous sommes venus à Munich, avec Papa, voir les Jeux Olympiques d’été, porteurs d’espoir et de paix. Nous sommes en pleine guerre froide et les pays sont en constant conflit, mais ces Jeux nous permettent de savourer le plaisir du sport, l’adrénaline de la compétition, le mental d’acier et l’entraide collective.
Liah.JLe pistolet retentit sur la piste de course. La musique rythmée commence dans la piscine. L’arbritre brise le silence en sifflant. À cet instant, précisément, ils sont tous animés par le même amour du sport. Il n’est pas question de faux départs, de mauvais mouvements ou de hors-jeu ; il n’existe plus qu’eux, leurs cœurs battants et leurs rêves.
Carla.RBoum, boum, boum, boum. Je sens l’adrénaline monter, mon rythme cardiaque accélère et ne veut pas ralentir. Je regarde derrière moi, une foule en pleine frénésie. Je regarde à ma gauche, mon adversaire avide de victoire s’échauffe. Je regarde à ma droite, l’arbitre impatient de siffler attend. Je dirige mon regard devant moi, un mur colossal s’y dresse.
Chiara.LPeu importe les attentes et le résultat, être champion c’est admettre que l’on n’a pas réussi à faire ce que l’on souhaitait, mais malgré cela partager notre joie avec ceux qui nous ont soutenus, tout en étant fiers du chemin qu’on a entrepris pour en arriver là.
Adélaïde.PLa natation, la course à pied, le tennis même ? Non ! Il avait fallu qu’il choisisse le sport qui me terrifiait le plus : l’escalade ! Imaginez-vous, pour une mère, voir son enfant accomplir des prouesses acrobatiques tel un singe sur des prises insignifiantes sur lesquelles une mouche aurait du mal à se poser.
Victor.M
Encore bravo à eux pour leur excellent travail !